Alcool Et Grossesse Parlons En PDF Download

LES EFFETS NEFASTES DE L’ALCOOL SUR LE FŒTUS SONT SUSPECTES DEPUIS LES ANNEES 1960 ET ON MESURE AUJOURD’HUI PLUS PRECISEMENT LES RISQUES QUI SE PRESENTENT SOUS LA FORME D’UN CONTINUUM ALLANT DE L’ETCAF (ENSEMBLE DES TROUBLES CAUSES PAR L’ALCOOL SUR LE FŒTUS, PAR EXEMPLE LES TROUBLES DU COMPORTEMENT OU LA BAISSE DU QI) AU SYNDROME D’ALCOOLISATION FŒTALE. EN L’ABSENCE DE CONNAISSANCE D’UN SEUIL AU DESSOUS DUQUEL LA CONSOMMATION D’ALCOOL N’EST PAS NOCIVE POUR LE FŒTUS ET PAR PRINCIPE DE PRECAUTION, LES AUTORITES FRANCAISES RECOMMANDENT L’ABSTINENCE TOTALE D’ALCOOL CHEZ LES FEMMES ENCEINTES DEPUIS 2004. MAIS POUR DIVERSES RAISONS ET EN PARTICULIER LE MANQUE D’INFORMATION ET LE MANQUE DE COHERENCE ENTRE LES DIFFERENTES SOURCES D’INFORMATION, UN CERTAIN NOMBRE DE FEMMES NE SUIT PAS CES RECOMMANDATIONS. DANS CETTE ETUDE REALISEE A LA MATERNITE ROBERT DEBRE A PARIS, PRES D’UNE FEMME SUR DIX DECLARE CONSOMMER DE L’ALCOOL EN COURS DE GROSSESSE MAIS LA PREVALENCE PEUT ALLER JUSQU’ A 25% EN FONCTION DES ETUDES. DES PROGRES RESTENT A FAIRE DANS LA PREVENTION, LE DEPISTAGE ET LA PRISE EN CHARGE DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL CHEZ LES FEMMES ENCEINTES. DES PROGRES SONT AUSSI NECESSAIRES DANS LE DEPISTAGE ET LA PRISE EN CHARGE DES ENFANTS ET ADULTES ATTEINTS D’ETCAF OU DE SAF. LA CONSOMMATION D’ALCOOL EST LA PREMIERE CAUSE DE RETARD MENTAL NON GENETIQUE EN France ET UNE EXPOSITION PRENATALE A L’ALCOOL PEUT HANDICAPER GRAVEMENT UN INDIVIDU POUR LE RESTE DE SA VIE.